Le Sgen-CFDT syndique tous les personnels titulaires et contractuels de la Fonction publique d’État qui dépendent de l’enseignement scolaire public, de l’enseignement supérieur et de la recherche publics, de l’enseignement agricole public et de la jeunesse et des sports.
Clés de compréhension
- Qui sommes-nous ?
- Notre histoire
- Un syndicalisme transparent
Un syndicat chargé d’histoire mais toujours novateur
Le Sgen-CFDT est un des syndicats historiques de la Confédération française démocratique du Travail (CFDT) au sein de laquelle il a toujours porté une de ses valeurs fondatrices : la laïcité.
Au Sgen-CFDT, nous sommes convaincu·es que l’Éducation nationale doit profondément évoluer pour faire face aux défis de la société actuelle. C’est pourquoi nous soutenons activement les initiatives locales et nationales qui vont dans le sens d’une évolution des pratiques.
Travail en équipe, interdisciplinarité, nouvelles formes d’évaluation et utilisation raisonnée des nouvelles technologies, voilà des thèmes qui nous sont chers.
Un syndicat réformiste et exigeant
Convaincu de l’importance du dialogue social, le Sgen-CFDT est un syndicat réformiste, et par conséquent un syndicat exigeant, pour lequel la négociation n’équivaut pas à un renoncement, et qui sait se mobiliser de la manière la plus adaptée à chaque situation, depuis le rendez-vous de médiation jusqu’à la grève en passant par la formation de ses adhérent·es pour les armer face aux difficultés au quotidien mais aussi des interventions régulières dans les instances académiques, départementales et locales.
Car être un syndicat réformiste ne signifie pas accepter toute proposition au prétexte qu’elle induirait un changement. Ces dernières années, le Sgen-CFDT a su montrer clairement son opposition à certaines politiques aux conséquences dramatiques pour l’Éducation nationale comme les suppressions de postes, la disparition de la formation initiale, la remis en cause du pouvoir d’achat ou les mauvaises conditions de travail, ou plus récemment faire la part des choses dans des réformes intéressantes sur le fond mais pas toujours concertées, préparées ni financées.
Un syndicat qui défend les personnels et qui porte un projet ambitieux pour la société
Soutenir les personnels, les accompagner et les défendre ne peut pas se faire en montant les catégories les unes contre les autres. C’est pourquoi nous travaillons au quotidien pour l’amélioration des conditions de travail de chacun, quelle que soit sa place et son statut dans le système éducatif.
Le Sgen-CFDT n’oublie jamais que le cœur de nos métiers est la réussite de tou·tes les élèves et leur émancipation, et que nos combats doivent tendre à la construction d’une société juste et démocratique. C’est pourquoi notre appartenance à une organisation interprofessionnelle est essentielle : notre action s’inscrit dans une réflexion plus globale sur la société à laquelle s’associent tous les salarié·es.
Notre histoire : la construction d’un syndicalisme laïc, général et confédéré
Le 9 novembre 1937, naît le Syndicat général de l’Éducation nationale (Sgen), syndicat général, confédéré et laïc. À l’origine, il y a convergence de trois groupes : la confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), un groupe de normaliens de la rue d’Ulm et un groupe de normaliens de l’école normale d’Auteuil à Paris.
Le nouveau syndicat se déclare laïc, dans une confédération de travailleurs chrétiens et il y tiendra toujours une place particulière. Il sera, entre autres avec Paul Vignaux, philosophe et Guy Raynaud de Lage, littéraire et premier secrétaire général du Sgen, un acteur important de la déconfessionnalisation de la CFTC qui deviendra, en novembre 1964, la confédération française démocratique du travail (CFDT).
Dès sa création le Sgen confirme son orientation de syndicat général et donc de rassembler tous les personnels de l’Education nationale sans exclusive et syndique personnels du premier et du second degré comme du supérieur. Un syndicat de maîtres d’internat de la CFTC rejoint le Sgen. La première section académique est crée en 1938 à Lille.
La fondation du Sgen instaure un pluralisme syndical dans le champ de l’Éducation Nationale et permet aux personnels de se syndiquer dans une organisation non catégorielle et affiliée à une confédération ouvrière. C’est le troisième principe qui guida les fondateurs du Sgen.
Aujourd’hui, le Sgen-CFDT syndique toutes les catégories de personnels de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Publique, de l’Enseignement Agricole Public et de Jeunesse et Sports et il est représentatif dans la quasi totalité des catégories de ses différents champs professionnels.
Le Sgen, c’est la CFDT dans l’Éducation Nationale. C’est un syndicat général et confédéré qui permet de dépasser les corporatismes.
La CFDT regroupe les salarié·es de toutes les branches professionnelles autour d’un objectif commun : l’émancipation des travailleurs et des travailleuses dans une société transformée, juste et solidaire. Faire partie d’une organisation interprofessionnelle permet aux adhérent·es du Sgen-CFDT de ne pas s’en tenir aux seules revendications catégorielles. Ils échangent avec l’ensemble des salariés. Ils veulent promouvoir une École qui forme, qualifie et intègre tou·tes les jeunes qui lui sont confié·es.
Bibliographie
Sgen-CFDT, Une ambition pour l’Éducation et la Recherche publique, Éditions Prospero, 2011
Jacques Georges, Le pari du Sgen, brève histoire : 1934-1995, Sgen-CFDT, 1995
Madeleine Singer, Le SGEN des origines à nos jours, Les Editions du Cerf, 1993
Syndicat général de l’éducation nationale CFDT, L’école en lutte, Petite collection Maspero, 1977, réédition e-pub 2015
Transparence financière
Enfin, nous défendons et appliquons la loi n°2008-789 du 20 août 2008 portant « rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail ». Nous publions annuellement nos comptes financiers.
- Etats financiers 2020
- Etats financiers 2019
- Etats financiers 2018
- Etats-financiers-2017
- Etats-financiers-2016
- Etats-financiers-2015
- Etats-financiers-2014
- Etats-financiers-2013
Devenue première organisation syndicale dans le secteur privé en 2017, et seconde dans le secteur public depuis 2014, la CFDT est également, en 2018, la première à faire la transparence sur le calcul de son nombre d’adhérent·es :
http://social.blog.lemonde.fr/2018/05/16/la-cfdt-revoit-a-la-baisse-son-nombre-dadherents/