Mobilisation 21 janvier 2024

201 personnalités issues d’horizons très divers appellent à marcher le 21 janvier prochain dans toute la France pour appeler le Président de la République à renoncer à la loi « immigration »

Rendez vous sur le site 21janvier.fr   pour retrouver l’appel, les signataires et les lieux de rassemblement.

Dans nos département :

16 – Angoulême    10h30 Place de l’Hôtel de Ville
16 – Cognac    10h30 Place François Premier
17 – La Rochelle    10h30 Place de l’Hôtel de Ville
17 – Saintes    10h30 Place Bassompierre
79 – Niort    10h30 Place de la Brèche
86 – Poitiers    14h Place Montierneuf

Nouvelle loi Immigration

Décryptage CFDT

Extrait d’un article de Catherine Nave Beckti, secrétaire générale du SGEN CFDT sur les conséquences de cette loi ( article complet)

LA LOI IMMIGRATION, C’EST NON, ET LE MINISTÈRE AURA DES RESPONSABILITÉS SI ELLE ÉTAIT PROMULGUÉE

Enfin, la FEP-CFDT et le Sgen-CFDT ont rappelé leur opposition, qui est celle de toute la CFDT, à la loi immigration.
Nous avons rappelé notre demande que la loi ne soit pas promulguée. Puis nous avons alerté la ministre sur le fait qu’en cas de promulgation, elle aurait des responsabilités vis-à-vis des élèves et vis-à-vis des personnels.

La remise en cause du droit du sol pour les enfants nés de parents étrangers va les mettre en risque à l’approche de la majorité s’ils ne font pas les démarches pour accéder à la nationalité française ou si l’arbitraire de l’appréciation de leur “assimilation à la communauté française” les en privait.

Qui les informera, qui les accompagnera ? Dans les années 1990, lorsque le droit du sol avait été remis en cause, les filles accédaient moins à la nationalité française que les garçons, c’est donc aussi un enjeu d’égalité filles-garçons.
Par ailleurs, la privation de certaines prestations sociales pour les étrangers en situation régulière présents depuis moins de 5 ans en France ou n’ayant pas encore 30 mois de travail déclaré va précariser des élèves, et des personnels contractuels de nationalité étrangère.
Le ministre précédent avait répondu au Sgen-CFDT lors du CSAMEN du 21 décembre 2023 qu’il faudrait abonder l’action sociale en faveur des personnels. Cela ne suffira sans doute pas, et l’État employeur se doit pour nos organisations de sécuriser ses agents à la fois en termes de prestations sociales et donc de conditions de vie, mais aussi en termes de situation administrative (renouvellement de leur carte de séjour et établissement d’une carte de séjour de longue durée).

A ce stade, nous n’avons pas eu de réponse de la ministre, mais nous avons pris date et nous exigerons des réponses à la hauteur des enjeux dans les semaines qui viennent.


Source image : Ressources pédagogiques sur le site de Canope – affiches contre le racisme