Face à l'urgence démocratique, le Sgen-CFDT Poitou-Charentes appelle à se mobiliser contre les partis d'extrême droite.
Le Sgen-CFDT Poitou-Charentes appelle à voter contre l’extrême droite les 30 juin et 7 juillet !
Le président de la République a décidé de provoquer des élections législatives anticipées alors que l’extrême droite a remporté les élections européennes en France.
Face à la menace démocratique que représente l’extrême droite aux portes du pouvoir, les exigences sociales doivent plus que jamais être entendues : un sursaut démocratique est nécessaire pour sauvegarder les valeurs de justice sociale, de liberté, d’égalité et de solidarité chères aux travailleurs et aux travailleuses.
Engagée sans être partisane, la CFDT appelle donc toutes les Françaises et tous les Français à se rendre aux urnes les 30 juin et 7 juillet pour participer aux prochaines élections législatives et appelle à voter contre les candidats de l’extrême droite.
Vous ne serez pas là ? Une seule solution, la procuration! Mode d’emploi
Nous nous devons d’alerter les travailleuses et les travailleurs de France des dangers immenses que ferait courir l’application du programme de l’extrême droite, que ce ce soit pour nos conditions de travail ou pour la cohésion de notre société (voir ici : L’extrême droite n’est pas une solution – son histoire et ses positions)
Nous appelons donc à voter contre les candidat·es du Rassemblement National et de Reconquête.
Une même conviction depuis toujours : nos valeurs s’opposent à celles de l’extrême droite !
Dans la boîte à outils, pour afficher et diffuser : |
Personnels de l’éducation : l’extrême droite ne doit pas arriver au pouvoir
L’extrême droite a une vision réactionnaire et antirépublicaine de l’école : la mise en œuvre de son programme aurait des effets terribles. L’extrême droite ne condamne jamais l’insuffisance des moyens, ni ne parle de la dégradation des conditions de travail. Jamais elle ne porte un regard critique sur les inégalités scolaires et sociales des élèves qui n’ont cessé de se renforcer, sauf pour rendre l’immigration responsable de tous les problèmes de l’école. On ne trouve rien dans les programmes d’extrême droite qui permettrait de résoudre les fragilités actuelles du système éducatif. Derrière une discours prétendument social, elle promeut en réalité l’obscurantisme, l’autoritarisme, la haine, le racisme, l’antisémitisme, les LGBTIphobies, le sexisme.
En tant qu’organisations syndicales attachées au progrès social et à la démocratie nous portons haut et fort les principes républicains, les principes d’égalité, de liberté, de laïcité, de tolérance. A rebours de ce que porte l’extrême droite pour l’Ecole, nous rappelons notre attachement au projet scolaire de l’École publique, laïque, gratuite et obligatoire : accueillir partout tous les élèves sans distinction d’aucune sorte, être ambitieux pour chacun, respecter et participer à une véritable liberté de conscience notamment par la construction de l’esprit critique autour de savoirs scientifiquement validés. Nos revendications pour l’Ecole, ses personnels, ses élèves, pour la société ont une boussole : faire grandir et réussir tous les élèves ensemble, avec des personnels respectés et reconnus.
Nos organisations ont alerté à de nombreuses reprises le ministère de l’Éducation nationale sur le danger d’imposer certaines de ses réformes qui accentuent les fractures sociales dans le premier comme dans le second degré, réformes reprenant parfois à leur compte certaines mesures que prônent le RN. Nous avons dénoncé les nombreux passages en force de ce ministère sur bien des réformes, qui piétinent la démocratie sociale et nourrissent une forme de désarroi chez un nombre grandissant de nos collègues. Dans l’Éducation nationale comme ailleurs, cette pratique du pouvoir a nourri une grave crise démocratique.
Nous réaffirmons que c’est bien la solidarité, le renforcement des services publics qui nous permettront de lutter efficacement et faire un rempart contre toutes les idées de l’extrême droite.
Dans ce moment de bascule pour notre démocratie, notre responsabilité est bien d’offrir des perspectives de progrès social à nos collègues, à la jeunesse et à la population tout entière, notamment en luttant contre les idées d’extrême droite et en mettant un coup d’arrêt à la politique menée par le président Macron et son gouvernement contre la jeunesse, contre les personnels, contre l’École publique.
Contre l’arrivée au pouvoir du Rassemblement national, dans l’unité syndicale, les organisations FSU, UNSA Education, CFDT Education Recherche Formation publiques, CGT Educ’action et SUD Education appellent dès maintenant les personnels à se mobiliser massivement pour empêcher l’extrême droite de parvenir au gouvernement.
Le programme du RN pour l’école : Une école du tri, une école autoritaire
(Cliquer sur l’image pour obtenir le pdf à imprimer)
Communiqué intersyndical de CFDT, la CGT, l’UNSA, la FSU et Solidaires, qui appellent à un sursaut démocratique et social.
Après le choc des européennes les exigences sociales doivent être entendues !
L’abstention et l’extrême droite ont atteint un record lors des élections européennes de ce 9 juin. Cette tendance est à l’œuvre dans toute l’Europe mais la France est le pays dans lequel les listes d’extrême droite font le score le plus élevé.
Les organisations syndicales alertent depuis des années sur la crise sociale et démocratique qui traverse notre pays. Un politique qui tourne le dos au social et qui crée déclassement, abandon de nos industries et de nos services publics, le passage en force contre la mobilisation historique contre la réforme des retraites, l’absence de perspectives de progrès et la banalisation des thèses racistes, constituent le terreau sur lequel l’extrême droite prospère.
En décidant de dissoudre l’Assemblée nationale, et d’organiser des élections législatives en trois semaines, après les premiers départs en vacances et à la veille des Jeux Olympiques, le président de la République prend une lourde responsabilité. Il faut un sursaut démocratique et social. A défaut, l’extrême droite arrivera au pouvoir. Nous l’avons vue à l’œuvre dans l’histoire et aujourd’hui en Italie ou en Argentine par exemple : austérité pour les salaires et les services publics, réformes constitutionnelles remettant en cause l’indépendance de la justice et le rôle des syndicats, attaques contre les droits des femmes et des personnes LGBTQIA+, remise en cause du droit à l’IVG, politiques racistes qui mettent en opposition les travailleuses et les travailleurs en fonction de leur religion, de leur couleur ou de leur nationalité. Nous connaissons ses votes en France comme en Europe, ils sont toujours défavorables aux travailleuses et aux travailleurs.
- Notre République et notre démocratie sont en danger. Il faut répondre à l’urgence sociale et environnementale et entendre les aspirations des travailleuses et des travailleurs et notamment :
- Augmenter les salaires et les pensions ;
- Revenir sur la réforme des retraites et sur celles de l’assurance chômage ;
- Défendre nos services publics et en garantir l’accès à toutes et tous sans condition de nationalité et sur tout le territoire. Notre école, notre recherche, notre système de santé, de prise en charge de la dépendance, notre système de justice sont asphyxiés et ont besoin d’investissements massifs ;
- Mettre fin à la verticalité du pouvoir en commençant par restaurer la démocratie sociale à tous les niveaux, entreprise, branche, territoire et interprofessionnel ;
- Mettre en place des mesures de justice fiscale et notamment taxer les super profits, dividendes et rachats d’actions ;
- Instaurer enfin l’égalité salariale et éradiquer les violences sexistes et sexuelles;
- Instaurer le droit à la régularisation pour tous les travailleurs et travailleuses étranger·es sur la base d’un certificat de travail
- Relocaliser et transformer notre industrie pour répondre aux besoins sociaux en environnementaux en la protégeant du dumping social, fiscal et environnemental ;
- Créer de nouveaux droits pour permettre aux travailleuses et aux travailleurs d’anticiper les transformations environnementales et de sécuriser leur emploi ;
Dans l’immédiat, nous appelons le président de la République à la cohérence. L’Assemblée nationale est dissoute, les réformes doivent donc être interrompues étant donné qu’il n’y a plus aucun contrôle démocratique. Le gouvernement doit en particulier immédiatement renoncer à sa réforme de l’assurance chômage.
Plus de ressources
- Sur le site de la CFDT: tous les outils!
- Du collectif intersyndical Education contre l’extrême-droite: https://www.education-contre-extreme-droite.fr/
Ce que fait l’extrême droite à l’école : l’exemple des « Parents Vigilants » d’Eric Zemmour
Ce que fait l’extrême droite à l’école : l’exemple de la Hongrie de Victor Orban
Un constat partagé : le programme de l’extrême droite est dangereux !
Pour aller plus loin sur les législatives 2024
- > Communiqué intersyndical : L’executif doit renoncer à la réforme de l’assurance chômage
- > [Entretien] « Je veux tout faire pour que le Rassemblement national n’accède pas au pouvoir. Il prône la division et le repli sur soi, c’est mortifère. »
- > Contre l’abstention et contre l’extrême droite : téléchargez le tract d’appel au vote pour les législatives 2024 !
- > À quoi cela sert-il de voter aux élections législatives ?
- > La dissolution de l’Assemblée nationale et ses conséquences
- > Quel est le processus d’élaboration d’une loi ?
- > Édito Marylise Léon – « Plus que jamais, combattre l’extrême droite ! »