Christine Renon, 1 an déjà

Cela fait un an que Christine Renon, 58 ans, directrice à pantin , directrice épuisée, nous a quitté.
Les réunions se succèdent au ministère ... mais rien que des os à ronger!

NEGOCIATIONS EN HAUT LIEU

Le Sgen-CFDT, force de proposition participe aux réunions pour faire avancer le statut des directeurs mais pour le moment, les avancées ne sont pas à la hauteur de nos espoirs.

Si la députée Cécile RILHAC a bien présenté un projet pour faire avancer ,qui n’a pas encore réussi à essaimer autant  que possible…  le COVID et le confinement ont retardé la prise en compte des besoins d’allégements des tâches des directeurs et directrices, tout en complexifiant et rajoutant de nouveaux protocoles et procédures pour l’accueil dans les écoles.

 

CE QUE L’ON PEUT REPROCHER A NOTRE ADMINISTRATION

Une petite liste non exhaustive :

  • un plan communication inadapté et infantilisant : délais d’annonces et de publications trop courts, des vidéos insupportables de condescendance…
  • des contenus mal rédigés ( beaucoup de répétitions, peu concis , des sites absolument pas ergonomiques, des accès complexes pour rien (GAIA, I Prof, en fait … tous !) et des modifications à la marge sur des documents phares en permanence ( procédures covid ) sans oublier le timing ( programmes révisés en juillet !)
  • des sondages mal ciblés avec des questions fermées donc orientés ( le questionnaire sur la direction de l’année dernière !)
  • des injonctions  contradictoires ( pour vigipirate il faut fermer les portes des écoles, mais il faut aussi ouvrir les fenêtres pour faciliter l’aération à cause du  COVID, on accueille tout le monde, mais avec 12 à 15 places par classe etc. )
  • des décharges pour les chargés d’école et direction 3 classes accordées au compte goutte quand les remplaçants manquent ( c’est clairement pas la priorité en période COVID ou de rentrée … )
  • allez…du positif :  une prime de 450€ pour les directeurs et directrices en poste au premier septembre… Donc ceux qui ont lâché l’affaire à cette rentrée n’en bénéficieront pas. Cette prime a d’abord été annoncée sur les médias, histoire d’attiser les jalousies, alors que les primes des DASEN ou chefs d’établissements n’ont pas été annoncées, elles …et cela ne présage rien de bon quant aux conditions de travail des directeurs et directrices qui vont devoir tenir dans ce contexte encore quelques temps…

A qui profite le crime ?

Voilà, les négociations n’avancent pas !  Pas un signe, pas un geste de plus pour alléger les tâches de rentrée de ce gouvernement en cette date symbolique qui nous a bouleversés. C’est dommage, et cela montre bien quel est l’objectif du think tank qui nous dirige : déstabiliser l’école publique pour que le privé monte en puissance afin de démanteler cette fameuse « Ecole de la République » qui coûte si cher aux contribuables !