Suite à la suppression de nombreuses sections de bac pro Gestion Administration.
Le premier comité de suivi composé de représentants de l’administration ( IEN, conseillères mobilité, responsable de la DPE…) et des organisations syndicales s’est réuni au Rectorat.
Il est prévu des réunions du comité régulièrement jusqu’en 2022 comme prévu par le protocole ministériel qui prévoit l’accompagnement des personnels titulaires et contractuels avec un suivi individualisé par un entretien d’1 h au rectorat ou dans les DSDEN.
Entre 2018 et 2019 , on est passé de 18 à 14 établissements proposant la filière, de 474 places à 348 et de 135 enseignants à 127 mais tous n’enseignent pas que GA . Le Sgen-CFDT est intervenu pour demander ce que devenaient les collègues non repris (3 sur 6). L’administration répond que 2 sont à disposition et qu’un a d’autres projets de carrière.
La carte des établissements cherche à trouver un équilibre territorial des formations, la réussite et l’insertion pro. La demande de fermeture est arrivée tardivement et actée en mars-avril donc tard ce qui a suscité des inquiétudes. En 2020, ce sera plus tôt. Le ministère justifie les fermetures car il n’y a que 40% d’insertion prof . Le diplôme n’est pas en cause car les compétences sont reconnues par les professionnels mais il y a trop de gens formés et pas assez de poursuites d’études. Le Sgen-CFDT demande ce que deviennent les élèves ne travaillant pas avec le diplôme (abandon du monde pro ? Nouvelle voie de formation ? Activité en dehors ?…) car la filière est souvent choisie par défaut ou de mauvaises raisons ( proximité géographique…). L’ administration confirme que l’attractivité de la 2nde n’est que de 0,7-0,8 sur les 1er vœu. Le Sgen-CFDT insiste en évoquant une majorité de filles qui hélas font des choix restreints en 3ème et demande une enquête sur leur devenir ( autre activité, sans recherche d’emploi, autre formation…)
Le Sgen-CFDT demande ce que souhaitent les collègues en reconversion. Les collègues touchés demandent des évolutions de carrière vers d’autres bac pro (logistique, transports…) ,certifiés mais se pose le problème du diplôme requis, DDFPT… Le Sgen-CFDT demande le développement de la VAE et une certaine souplesse pour la validation. Le syndicat souligne la possibilité d’accéder aussi au corps des PE. L’administration fera l’information et l’ IEN évoque un cas . Des départs à la retraite sont aussi prévus mais restent à confirmer ( stratégie du nombre de trimestres, du changement d’échelon…). Le Ministère veut – 50% de profs mais Poitiers est plus prudent et regarde les besoins, la poursuite d’études…
Les entretiens prennent en compte la situation familiale, la mobilité, la formation initiale, les besoins identifiés, les compétences acquises au niveau pro ou ailleurs (associations…).
La 1ere vague va toucher 6 EPLE ( J Monet Cognac, Thouars, Bressuire, Montmorillon, Rochefort et Doriole La Rochelle) soit 18 enseignants dont 1 contractuel entre 36 et 61 ans (moy:49 ans)
Le Sgen-CFDT demande si, pour éviter des problèmes de poste il n’y a pas eu une hausse des temps partiels ? On nous répond que non car on a supprimé des postes non pourvus+ 2 contractuels et que pour la suite, ce serait un mauvais choix et une solution seulement temporaire.
La particularité de la filière est que le vécu des collègues avant d’enseigner est très différent. Les besoins identifiés sont la formation à un nouveau métier (gestionnaire…), à une nouvelle discipline, avoir des infos sur les métiers de l’ EN, des autres ministères, les concours, la validation des acquis, détachement en LGT, comme CPE…Le Sgen-CFDT insiste sur le fait que, quand il y a reconversion dans une nouvelle discipline, les collègues doivent être informés qu’ils passeront au mouvement.
Il y a des solutions très personnalisées et locales : Doriole avec création d’un BTS où pourront enseigner les PLP, Montmorillon avec des heures en ASSP…
Les formations se financent sur le CPF (Compte Personnalisé de Formation). Les organisations syndicales ne sont pas d’accord et demandent des moyens supplémentaires.
Le Sgen-CFDT souligne que s’il est normal de donner la priorité aux collègues GA pour l’accès aux conseillers carrière, cela a repoussé les rendez-vous des autres non prioritaires. Certains attendant des réponses depuis plusieurs mois. L’administration répond que d’autres situations ont été traitées comme les postes adaptés, les longues maladies… et qu’une nouvelle conseillère était recrutée donc cela va aller plus vite.
L’entretien peut se faire avec un soutien et présence syndicale.
Le Sgen-CFDT souligne aussi le fait qu’il serait anormal que des collègues se reconvertissent et que dans 5 ans, on leur dise que de nouveau, la formation a peu d’insertion pro et qu’ils doivent de nouveau se remettre en question ? L’IEN tente de nous rassurer en disant qu’il est prévu des besoins en enseignants à + 5 ans et la pyramide des âges des métiers indique qu’il y aura recrutement.