Une fin d’année surchargée en LGT

La réforme du lycée général et technologique est en place à plein depuis trois ans maintenant. Cependant les décisions ne sont toujours pas stabilisées, et l'impact est important sur les calendriers scolaires.

Une surcharge prévisible

Le temps est compté : avec la crise sanitaire, les épreuves de spécialité du bac ont été reportée mi-mai.

Le calendrier des examens se retrouve décalé et très encombré. Entre les épreuves de spécialité à corriger, les épreuves pratiques, le Grand Oral à finaliser avec les élèves, les épreuves orales à faire passer en langue, en français, les épreuves de BTS,  la fin d’année en lycée s’apparente à un long tunnel de convocations, préparations (car interroger un élève à l’oral, cela se prépare !) avec en même temps les derniers cours à assurer. Parce que ceux qui font cours, ceux qui font passer les épreuves, qui corrigent sont les même personnes, les journées sont surchargées.

A ce moment de l’année, il faut aussi planifier, préparer les projets pour l’année suivante. Les équipes doivent trouver le temps de se réunir pour faire ce travail indispensable.

Que dire alors quand une décision intervenant le 22 mars viendra impacter de manière importante les choix faits pour la rentrée de septembre, dans une discipline déjà mise dans bien des difficultés par la réforme ?

Pour les élèves aussi : une fin d’année perturbée

Pour les élèves, le risque est grand de voir se multiplier les absences non remplacées des enseignants, car on ne peut pas faire cours et assurer des surveillances, interrogations orales ou pratiques. La fin de l’année commence de plus en plus tôt, et ce n’est pas franchement une bonne nouvelle !

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